L'ÉNERGIE UTILE ET BAS CARBONE
AVEC LA RÉCUPÉRATION
DE CHALEUR FATALE INDUSTRIELLE
L'EXPERTISE ANANKÉ AU SERVICE DE VOS PROJETS
KEOS BY ANANKÉ
NOTRE RAISON D'être
La réduction de la consommation d’énergie dans tous les secteurs – bâtiment, transports, industrie, agriculture – est la clé pour atteindre les objectifs fixés dans l’Accord de Paris sur le climat. Cela passe à la fois par le développement de technologies sobres en énergie, mais aussi par la modification des comportements de tous les acteurs économiques. Le cap est clair : notre consommation finale d’énergie devra baisser de moitié d’ici 2050.
Concrètement
- Mettre fin à la vente des véhicules thermiques en 2040.
- Renforcer l’efficacité énergétique des bâtiments : construction de bâtiments neufs performants, rénovation de l’existant, intégration des énergies renouvelables.
- Donner un juste prix au carbone dans toute l’économie y compris via la promotion, au niveau européen, d’un prix-plancher du carbone et d’une tarification aux frontières européennes compatible avec les règles du commerce international.
- Prolonger et renforcer le dispositif des certificats d’économies d’énergie.
Dans le scénario de référence, la consommation primaire d’énergies fossiles, qui était de 1 394 TWh en 2017, recule de près d’un tiers en 2028 pour atteindre 942 TWh. La décroissance est plus importante pour les énergies fossiles ayant un contenu carbone plus important. Ainsi, en 2028, la consommation primaire de charbon devrait diminuer de 80 % par rapport à 2012 pour atteindre 28 TWh via la sortie du charbon comme moyen de production d’énergie. Les consommations restantes concerneront très majoritairement le secteur de la sidérurgie pour lequel il n’existe pas encore de méthodes opérationnelles pour substituer massivement le charbon. Les produits pétroliers devraient diminuer de 34 % par rapport à 2012 pour atteindre 569 TWh et le gaz naturel devrait diminuer de 22 % par rapport à 2012 pour atteindre 345 TWh PCI.
Concrètement
- Donner un juste prix au carbone dans toute l’économie
- Mettre en place un nouveau mécanisme de marché : les certificats d’économie d’énergie (CEE).
- Diminuer les besoins énergétiques des activités humaines.
- Mettre fin à la vente de véhicules thermiques en 2040.
La France est l’un des tous premiers pays au monde à avoir inscrit l’objectif de neutralité carbone dans sa législation à travers l’article 1er de la loi énergie climat du 8 novembre 2019. Notre pays prévoit ainsi d’atteindre zéro émission nette de gaz à effet de serre d’ici à 2050. Pour y parvenir, le Gouvernement a fixé l’objectif de diviser au moins par six nos émissions en 2050 par rapport au niveau de 1990. Les secteurs concernés sont notamment le bâtiment, le transport et l’industrie.
Concrètement
- Mettre en œuvre le Plan de rénovation énergétique des bâtiments
- Maintenir des aides incitatives pour l’installation de chauffage renouvelable. Un chauffage renouvelable est un chauffage assuré par des pompes à chaleur, des chaudières biomasse, des systèmes solaires combinés ou un raccordement à un réseau de chaleur renouvelable.
- Atteindre de la manière la plus efficiente l’objectif européen pour 2030 de 37,5 % de baisse des émissions de CO2 des voitures neuves vendues par rapport à 2021.
- Poursuivre l’augmentation des sollicitations du prêt éco-énergie (PEE) distribué par BPI France qui est dédié aux TPE-PME réalisant des travaux éligibles aux certificats d’économie d’énergie. Prolonger le dispositif PEE jusqu’en 2025.
Notre mix énergétique doit évoluer vers une énergie sans carbone et favoriser davantage les énergies renouvelables (solaire, éolien, hydraulique, géothermie, biomasse). La diversification du mix électrique est essentielle, car elle vise à rendre le système électrique français plus résilient face à de possibles aléas. Trois leviers sont essentiels à la diversification du mix énergétique : développer les énergies renouvelables, réduire la part du nucléaire et diminuer l’usage des énergies fossiles.
Concrètement
- Augmenter de 40 à 60% la production de chaleur renouvelable dès 2028.
- Accroître le soutien de l’Etat à la filière biogaz à hauteur de 9.7 Md€ pour qu’elle représente 6 à 8% de la consommation de gaz en 2028.
- Fermer 14 réacteurs nucléaires, dont 4 à 6 d’ici 2028 (y compris les 2 de Fessenheim en 2020).
- Sortir complètement du chauffage au charbon chez les particuliers et du charbon dans les réseaux de chaleur d’ici 2025.